S'écouler dans l'arbre

Une histoire d'Alexandre Rollier.

Les mouvements liés à l'activité humaine représentent la sève de l'infrastructure que nous nous sommes construite au fil du temps et dans laquelle nous continuons à évoluer. 

Reconnaissance des plaques d'immatriculation (LPR) est un domaine auquel très peu de gens pensent ou qu'ils voient, mais qui s'est développé autour de nous comme un outil permettant de façonner l'avenir de ce que nous appelons la "gestion de l'hospitalité" à une échelle beaucoup plus grande : villes, pays, et au-delà. 

Par conséquent, le ciel est - littéralement - la limite de ses applications futures⦠Et si vous ne le saviez pas, maintenant vous le savez.

Dans un contexte aussi particulier que celui d'aujourd'hui, où le temps s'accélère, nous avons besoin non seulement d'un moyen de surveiller les mouvements de la circulation et les habitudes de la population afin d'ajuster la manière dont nous pouvons mieux construire et organiser nos villes et nos communautés locales, mais aussi de réduire la pollutionpour améliorer la sécurité générale, et la qualité de vie même. 

Une surprise, certes, mais une surprise bienvenue, surtout avec ma formation en gestion hôtelière. Avec le recul, c'est tout à fait logique, même si je dois admettre que je ne m'attendais pas à travailler dans le secteur de l'hôtellerie. et s'amuser dans un tel domaine au début de ma carrière. 

C'est avec gratitude que j'ai grandi dans un environnement sain chez SURVISION, une entreprise française pionnière dans le domaine des technologies de l'information et de la communication (TIC). LPR En tant que membre du personnel de l'UE, désormais également basé aux États-Unis, et en abordant ces questions d'hospitalité dans une perspective plus large, on m'a demandé de revenir sur mon processus d'intégration et mon expérience au cours de mes premières semaines, afin d'en faire un témoignage pour les futures recrues.

Dès le départ, j'ai été accueillie le lundi matin par le directeur général Jacques JOUANNAIS, j'ai pris mon café et j'ai commencé à me plonger dans le vif du sujet. La semaine a été intense mais passionnante. Rencontre avec le directeur des ventes, initiation au système CRM, types de clients, concurrence directe et environnement macro, probabilités de gagner des marchés, cycles de vente, mes missions à venir, revue panoramique de nos activités, etc. marchés (Péage, Parking, Contrôle d'accès, Application de la loi, Sécurité, Douanes frontalières, Villes intelligentes) et a assisté à la réunion mensuelle des ventes. 

Le lendemain, j'ai rencontré Responsable du support techniqueNous avons abordé les retours, les questions de qualité, les tests, la manière dont nous nous occupons des clients et les informons sur le processus de réparation, en utilisant un logiciel de gestion de la qualité. outil de supervision (CST) pour surveiller les caméras installées en temps réel, comment créer un profil client dans notre interface interne sur mesure "MySurvision" leur permettant d'accéder aux informations techniques (intégration des caméras, matériel, mises à jour du firmware, etc.)

L'après-midi a été consacré à la Chef de projetNous sommes passés par la maintenance évolutive (qui permet à nos clients de bénéficier de mises à jour régulières de notre micrologiciel), la validation du concept, les études avancées, la coordination de la recherche et du développement, le déploiement massif et les défis administratifs qui en découlent.

Le mercredi a été un peu plus précis avec le Marché du stationnement Directeur des ventesAvec lui, nous avons analysé l'environnement, l'évolution technologique de ce marché, les défis à venir, les stratégies de prix et les politiques d'expédition. L'après-midi, j'ai rencontré le Responsable de production J'ai même commencé à construire des caméras et des totems avec l'équipe, à les tester et à les emballer avant de les expédier.

Le jeudi a été entièrement consacré à notre Système de gestion de la qualitéLe président de la Commission a rencontré à nouveau notre directeur général et a passé en revue tous les aspects de l'accord de coopération. ISO 9001 et les processus internes. La valeur marketing, l'importance de trouver des solutions structurelles lorsqu'un défi se présente, une gestion de base Planifier-Faire-Vérifier-Agir à appliquer régulièrement, des analyses SWOT et PESTEL beaucoup plus poussées, et des analyses d'impact. beaucoup de lecture.

Le vendredi matin, j'ai rencontré notre Responsable de la recherche et du développement et j'ai appris (ou essayé de comprendre du mieux que je pouvais dans certains cas, pour être honnête) les concepts les plus complexes que j'ai jamais entendus au cours de ma carrière professionnelle, notamment en ce qui concerne la manière dont nous appliquons les règles de l'OMC. Intelligence artificielle en notre technologieLes questions liées à la sécurité sont nombreuses : algorithmes, développement de logiciels, couches de convolution, nouvelle génération de neurones, notre système VSS (comment nous configurons nos caméras), etc.

J'ai toujours eu un grand respect pour ces des visions pionnièresCe fut l'une des meilleures choses auxquelles j'ai participé, d'autant plus que j'ai appris que j'allais me rendre à Angers, en France, quelques jours plus tard, pour participer à la conférence. Ingénieurs R&D et certains des membres fondateurs de SURVISION.

L'après-midi, nous avons programmé deux réunions avec l'équipe américaine et l'équipe de développement commercial. Pour faire court, nous avons passé en revue notre stratégie de "Biz Dev", quelques outils de gestion supplémentaires, les accords de non-divulgation et nos grands projets actuels (aéroports et forces de l'ordre principalement).

Une semaine plus tard, j'ai enfin rencontré nos pionniers à Angers. L'expérience a été unique. Pour une raison que j'ignore, le rythme est totalement différent lorsque nous sortons de Paris. Dans une certaine mesure, cela m'a rappelé les visites que je rendais à mes grands-parents lorsque j'étais plus jeune (si vous lisez ceci, ne vous vexez pas, les gars !). Les gens prennent le temps de vivre, d'apporter des fruits de leurs propres jardins à partager avec l'équipe, à parler de la vie, ou simplement à apprécier le silence autour de la table. Ce dont j'ai été témoin ce jour-là, c'est d'un groupe d'ingénieurs brillants, certains plus âgés et expérimentés, qui passent le flambeau à une nouvelle génération, font du brainstorming et construisent des choses que vous ne comprendriez pas (ou difficilement) dans un bureau ressemblant à un garage. 

J'ai immédiatement eu des flashbacks des stéréotypes de la Silicon Valley, mais avec un je-ne-sais-quoi français incomparable. C'est de là que vient tout ce que nous faisons, des gars qui poussent le plus loin possible, qui essaient, qui cassent des choses, qui réessayent, qui réorganisent des appareils et des pièces introuvables (à moins de connaître quelqu'un, qui connaît quelqu'un, qui connaît quelqu'unâ¦), qui travaillent calmement, passionnés par leur travail. artisanatIl s'agit de trouver des solutions, une centaine de problèmes à la fois. Nous avons beaucoup entendu parler de la " French Tech " ces dernières années et j'ai eu la chance, pendant mes années d'études, de travailler avec des personnes similaires sur des projets parallèles, c'est probablement l'exemple le plus charmant que j'ai vu depuis lors.

Lorsque je suis revenue à Paris et que j'ai commencé à avoir plus de responsabilités et de connaissances sur nos activités au fil du temps, j'ai observé les déplacements en ville, j'ai vu nos produits à de nombreuses occasions et j'ai réalisé la beauté de cette longue chaîne qu'une simple idée traverse avant de devenir opérationnelle à une si grande échelle. L'importance de le transfert de connaissances et chaque ensemble de compétences joue son rôle jusqu'à ce que je conclue une affaire avec un client et que les utilisateurs finaux - nous tous - voient leur vie soudainement facilitée. 

La vérité est qu'il est beaucoup plus facile de vendre une technologie de pointe, fonctionnelle et indispensable une fois que son utilisation devient évidente et naturelle que de la concevoir et de la construire. Pour reprendre les mots de notre PDG : 

"Il ne s'agit pas d'inventer une technologie et de chercher ce que l'on peut en faire... On choisit un problème et on construit la technologie qui permettra de le résoudre"

Il est très clair que ces pionniers sont la semence pour aider nos vies à s'améliorermais en fin de compte, ce n'est qu'ensemble que nous pourrons y parvenir. déplacer.